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Qu’est-ce qui vous gêne dans la ou les personnes que vous avez rejetées ?

Que ce soient les incroyants, les pharisiens, ou bien les Saducéens, les Grecs ou les Libanais, pour Lui c'étaient ses frères. Donc ayons confiance que cet amour-là est un amour universel. Cela ne vous enlève rien de votre amour pour vos frères, c'est-à-dire pour votre mère, votre père, votre épouse, vos enfants. Vous voyez la différence, cela ne vous enlève rien mais par contre vous enrichit beaucoup.

"Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés" : qu'est-ce que cela veut dire ? Essayons de voir d'un peu plus près. Aimer, nous savons ce que cela veut dire, c'est la vie ; aimer, c'est respecter l'autre, c'est savoir qu'en l'autre une âme vit comme en nous-même : c'est cela, "Aime ton prochain comme toi-même". Malgré les apparences, qu'on soit homme, femme, vieillard ou enfant vit la même âme et à travers les yeux de l'autre s'exprime Dieu. Le regard de l'autre, ce sont les fenêtres de l'âme.

Et puis Il nous dit : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés." Essayons de comprendre ce que cela veut dire quand on sait maintenant ce schéma. Cela veut dire que nous avons tendance dans notre société à aimer notre mari, notre femme, nos enfants, notre père, notre mère, nos grands-parents, nos oncles et tantes et tous nos proches, et puis les autres... Et pourtant le Christ nous rappelle quelque chose de très intense :"Si tu dis aimer ton père, ta mère, ton oncle, ton frère, ta sœur, il faut que tu aimes aussi tous les autres, agrandis le cercle de ta famille." C'est écrit en toutes lettres.

Maintenant les humains, les scientifiques ont fait l'approche du corps, ils ont inventorié le corps physique, ils sont allés au plus profond des cellules humaines avec des appareils très sophistiqués. On a découvert les gènes, on a découvert les particules de nos cellules les plus infimes. Ils ont tout découvert de la matière justement qu'est notre corps physique, mais ils ont oublié l'âme. Maintenant ils ont découvert l'ADN, qui n'est que la vibration, le passage de l'âme, mais c'est beaucoup plus important encore.

Donc "Aimez-vous les uns les autres" veut dire : votre âme est reliée à mon âme, mon âme est reliée à son âme, son âme est reliée à la vôtre, à la vôtre... Nous sommes tous reliés les uns aux autres et nous sommes reliés au corps du Christ, à Dieu. Il nous dit une chose pour nous faire comprendre, mais nous sommes obtus, il faut le lire des milliers de fois avant qu'on réalise. Il nous dit : "Je suis le cep et vous êtes les sarments." C'est de la Bible dont on parle. Qu'est-ce qu'un cep de vigne ? C'est le pied, le tronc, de là vont tous les sarments, c'est-à-dire les branches qui vont fournir la vigne, le fruit, le raisin. Pour nous faire comprendre, le Christ nous dit : je suis la vigne, je suis le cep, c'est-à-dire le tronc, la racine, je suis donc la sève, vous êtes les sarments ; vous êtes donc totalement branchés sur ma sève, vous ne pouvez pas vivre sans le tronc. Il nous dit tout cela pour que nous comprenions : coupez un sarment, il meurt, mais la vigne ne meurt pas pour autant, le sarment meurt mais la vigne reste toujours vivante. Et lorsqu'on élimine quelqu'un de notre vie, on coupe le sarment. Il faut donc que nous comprenions que nous sommes tous reliés les uns aux autres et que nous aimer les uns les autres, c'est faire fonctionner cette vigne sans couper aucun sarment. Car il nous le dit : coupez un sarment, jetez-le au feu, il brûlera mais la vigne résistera... pour bien nous faire comprendre que si nous voulons éliminer des gens de nos vies, les gens seront détruits mais la vigne continuera de vivre, c'est-à-dire Dieu. Si nous voulons comprendre le sens de l'amour, nous sommes véritablement en communication les uns avec les autres et si nous rompons la chaîne, nous commettons un meurtre, vous comprenez ? C'est inconscient... 

Le Christ dit encore pour bien que nous comprenions : "Si tu dis m'aimer..." parce que nous tous disons : je t'aime Dieu, mon Dieu je t'aime... On le remercie, Il nous a envoyé un cadeau, alors on le remercie. Quand on est dans le chagrin, on l'appelle parce que là on a besoin de Lui, mais quand on est dans la joie, quand on a de l'argent, quand on est dans le bonheur on l'a oublié, on l'a complètement oublié. Alors Il nous dit quelque chose de très précis et très précieux : "Si tu dis m'aimer mais que tu n'aimes pas le plus petit d'entre les miens, c'est que tu ne m'aimes pas." Il veut nous faire comprendre le lien direct entre tous les hommes et que si nous coupons ce lien avec le plus petit d'entre les siens, c'est-à-dire de ses créatures, c'est que nous ne l'aimons pas, nous le blessons comme nous avons blessé notre frère. C'est bien compris ?

Cet amour-là, c'est très important que nous le comprenions parce qu'il n'est pas seulement l'amour charnel, il est l'amour universel, il est l'amour dont Dieu veut que nous aimions. Car comment a aimé le Christ ? Il ne nous a pas aimés pour nos beaux yeux, nos beaux cheveux ou nos belles jambes, Il nous a aimés comme le Prophète a aimé, et Il a aimé tout son peuple et tous les gens qui venaient autour de lui tout simplement parce que vous êtes des humains, et, à ce titre, on vous aime. Il n'a fait jamais de séparation, Jésus, jamais. Que ce soient les incroyants, les pharisiens, ou bien les Saducéens, les Grecs ou les Libanais, pour lui c'étaient ses frères. Donc ayons confiance que cet amour-là est un amour universel. Cela ne vous enlève rien de votre amour pour vos frères, c'est-à-dire pour votre mère, votre père, votre épouse, vos enfants. Vous voyez la différence ? Cela ne vous enlève rien mais par contre vous enrichit beaucoup.

Vous n'êtes plus axés sur un être car vouloir aimer quelqu'un pour le posséder n'est pas de l'amour, c'est de la possession, c'est tout contre Dieu. Quand on aime, on laisse l'autre libre. Il a un libre arbitre en venant au monde et si on l'aime, il faut lui faire confiance. En lui faisant confiance, il vous fera confiance et dans cette confiance réciproque naîtra l'amour, le vrai. Mais si vous voulez, en disant : j'aime mon mari mais je veux savoir l'heure où il arrive, où il part, où il a passé son quart d'heure vide... c'est que vous ne l'aimez pas, vous ne lui faites pas confiance. Donc cessez vos scènes, de regarder la montre et vos réveils et commencez à mieux l'aimer en lui faisant confiance sur son temps, sur ses activités. Et lui, si vous lui faites confiance, il vous fera confiance. Lui aussi serait à même de vous demander ce que vous avez fait dans la journée et s'il ne vous le demande pas, c'est qu'il vous fait confiance. Donc c'est très important de réaliser que la confiance réciproque est la première étape de l'amour, de l'amour vrai. Car l'amour ne possède pas, l'amour n'utilise pas, l'amour ne détruit pas, l'amour ne rend pas prisonnier, l'amour donne la liberté à tout être.