L’espérance
Le temps de Dieu, le stress
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Comment éliminer le stress pour pouvoir vivre le temps de Dieu ?
Quand nous sommes citadins, et vous l'êtes pour beaucoup, en majorité en tout cas de ceux que je connais, vous vivez vous aussi dans une forme de stress. Pourquoi le stress ? Ce mot n'existait pas au 19ème siècle, pourquoi ? Parce que, tout simplement nous dépassons le temps de Dieu. Ce temps de Dieu, quel est-il ? Nous avons cru pendant longtemps que nous contrôlions le temps, qu'en sachant le mesurer, on pouvait le contrôler... On sait qu'il y a 12 heures de jour, 12 heures de nuit et les scientifiques depuis des millénaires, ont calculé 365 jours par an, avec un décalage tous les 4 ans d'une journée, ce qu'on appelle l'année bissextile.
Ce temps n'est pas le temps de Dieu. C'est le temps qui correspond à notre planète Terre, c'est ce que nous croyons en tout cas, mais le temps de Dieu, c'est autre chose. Nous avons la possibilité, en tant qu'humains, de vivre le temps, le rythme de Dieu, le temps de Dieu. Quand nous dépassons ce rythme, le stress commence, c'est-à-dire que le cerveau humain et notre système nerveux ne sont pas capables de vivre à un rythme plus rapide. Or, dans notre siècle, on a créé toutes sortes d'instruments, toutes sortes de machines grâce auxquelles on croit être libéré du servage, telle la machine à laver, la machine à café... En réalité, l'homme reste l'homme, la machine sera toujours une machine mais le cerveau, lui, ne peut pas se transformer en machine.
Aussi le stress vient d'un dérèglement entre les lobes du cerveau et bien sûr de notre système immunitaire, nerveux et énergétique, et je pourrais vous dire bien sûr, glandulaire. Cela veut dire que dès l'instant où l'on s'agite un peu trop, la machine se dérègle et notre « machine » est le don le plus précieux que nous ayons, celui qui nous sert à être des hommes. C'est l'âme qui dirige le cerveau et non pas le cerveau qui dirige l'âme et dans le stress, le cerveau a tendance à diriger l'âme, à prendre justement la place de Dieu en nous, d'où ces désastres sur la planète Terre.
Nous devons donc savoir cela : le temps de Dieu est un rythme qui bat au rythme de notre cœur, de nos cellules et de notre cerveau. C'est pourquoi nous devons ralentir, nous devons faire 'stop' à un moment donné de nos vies pour ne plus être pris dans cette machination de rapidité qui nous amène à une auto-destruction certaine.
C'est pourquoi aussi, dans ce chemin qui est le nôtre, qui est le vôtre aujourd'hui, il ne faut pas se résigner. Nous ne devons jamais nous résigner en quoi que ce soit, l'espérance nous permet de dominer tous les problèmes qui sont les nôtres. Cette espérance n'est pas un mot, c'est une force. C'est cette force que nous donne Dieu pour passer en son temps, c'est-à-dire si c'est dans 6 mois que vous devez rencontrer la personne qui sera celle de votre vie, ce n'est pas aujourd'hui, ce n'est pas demain mais c'est peut-être dans 6 mois et cette espérance nous amène au temps de Dieu.
C'est extraordinaire quand on sait cela. On comprend mieux pourquoi notre attente nous semble longue parfois, mais combien enivrante car on sait que dans ce désir en nous, pour chacun d'entre nous, selon notre vie et nos aptitudes, ce désir est vivant : votre âme sait, connaît vos désirs et va travailler à ce qu'ils deviennent réalité. Cette âme va vous amener, dans des circonstances que vous ne connaissez pas, à rencontrer, à transformer ce qui est parfois le désir le plus cher depuis très longtemps