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Où en sommes-nous de notre engagement dans IVI ? 

J’aimerais que, quand vous rentrerez chez vous, vous voyez les problèmes différemment : le groupe n’est pas une corvée, n’est pas une obligation, c’est un acte d’amour. D’abord c’est une richesse pour vous parce que vous pouvez exprimer avec les autres, devant les autres - en famille - ce qui vous a contrarié dans la semaine ou dans les événements qui se sont passés dans vos pays réciproques.

Je voudrais vous dire aujourd’hui, après ce Séminaire, combien vous êtes impliqués dans votre promesse parce que pendant longtemps on servait, on allait à son groupe ou sa triade sans bien comprendre le sens de cette mission. Bien sûr, on faisait du bien aux gens, on essayait d’harmoniser, de consoler… Le temps donné au groupe ou à la triade était un temps offert et qui nous coûtait beaucoup, dans beaucoup de domaines. Offrir son temps, c’est énorme : c’est offrir de l’argent, de l’énergie et, aujourd’hui, j’aimerais qu’on prenne conscience que ce n’est pas cela ! Est-ce que vous imaginez que Dieu ignore ce que vous êtes et ce que vous faites ? Est-ce qu’ll ignore ce que vous avez en fin ou en début de mois ? Est-ce qu’Il ignore que vous avez à manger ou à boire à volonté ? Et dans un confort tout de même agréable ! Il faut se dire que si nous avons tout cela, c’est un peu grâce à Lui, non ?

Donc j’aimerais que, quand vous rentrerez chez vous, vous voyez les problèmes différemment : le groupe n’est pas une corvée, n’est pas une obligation, c’est un acte d’amour. D’abord c’est une richesse pour vous parce que vous pouvez exprimer avec les autres, devant les autres - en famille - ce qui vous a contrarié dans la semaine ou dans les événements qui se sont passés dans vos pays réciproques. Lorsqu’on va à la triade, c’est une autre vision qu’on doit avoir. Vous soutenez des pays, des continents parfois tellement grands… Vous avez des idées, vous avez de l’imagination, je l’ai vu et je le constate tous les jours, mais je regrette que vous ne soyez pas assez affirmatifs dans vos intentions de prières pour les pays que vous soutenez.

Lorsqu’il y a des missions dans des pays différents, parfois lointains, dans la triade vous pouvez nommer une personne ou deux et vous cotiser pour l’envoyer à vos places, pour que vous puissiez être témoins et que la personne porte tout l’amour que vous voudriez lui donner et donner à ce pays. Je pense que c’est dans cette force de solidarité que nous arriverons vraiment à franchir le cap de nos sommeils. Parce que nous sommeillons !

Et le Christ nous dit : réveille-toi ! Réveillez-vous ! Éveillez-vous parce que le temps est proche ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous précipitons le temps, le réchauffement de la planète par exemple… Nous avons vu un film, Home, qui nous a montré les désastres planétaires. Nous pouvons y remédier car c’est nous qui avons contribué à ce désastre. Chacun d’entre nous est responsable, d’une manière ou d’une autre. Donc nous n’avons pas à nous enorgueillir d’être au-dessus des autres, nous sommes comme les autres et, à ce titre, nous devons ensemble réparer ce que nous avons donné comme souillures à la terre.

J’attire votre attention encore plus sur la force de la prière ensemble, avec le cœur, pour que vous puissiez vraiment être des témoins vivants. Qu’est-ce que cela veut dire : être des témoins vivants ? Sur cette terre vous êtes le corps du Christ, vous Le représentez sur terre. Et quand on témoigne, quand on devient  témoin, c’est que ce corps du Christ est dans la vie, dans cette humanité, au milieu des tourments, des griefs, de la souffrance humaine. Devenir des témoins, c’est regarder, comprendre, constater les dégâts faits mais aussi ne pas rentrer dans des tristesses ni vouloir porter le poids de la souffrance des autres. Cela ne sert à rien et Dieu ne vous demande pas cela. Il vous demande simplement une chose : restez tels que vous êtes mais transformez votre état d’esprit. Soyez vigilants pour ne pas chuter dans les mains de l’autre. Nous ne sommes jamais assez vigilants et vous le savez bien.

Regardez dans nos familles, on se dispute, pourquoi ? Pour pas grand chose ! Il y a les jalousies, l’orgueil, les envies, tout ce que vous imaginez… Pourquoi se dispute-t-on ? Comment voulez-vous que nos enfants, nos jeunes, puissent avoir un regard de compassion vers le monde des adultes ? Est-ce que nous leur démontrons véritablement une image qu’ils aimeraient voir ? Si vous voulez que vos enfants soient ce que vous rêvez qu’ils soient, donnez-leur les moyens pour le devenir, en étant des exemples vivants !