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Que reste-t-il Ă pardonner Ă nous-mĂȘme ou Ă quelquâun pour nous libĂ©rer ?
Si nous sommes encore attachĂ©s Ă notre passĂ©, câest que nous nâavons pas pardonnĂ©. Nous croyons pardonner mais nous ne pardonnons pas. Au fond de nos tripes, nous ne pardonnons pas et je crois quâil faut vraiment rĂ©aliser que ce pardon est dâune importance capitale si nous voulons ĂȘtre libres car nous ne pouvons servir Dieu que libres !
Je crois quâil est temps, il est important de rĂ©aliser quâil nây a pas de suprĂ©matie mais il nây a quâune osmose divine. Vous savez, le Christ dit : « Je suis la vigne et vous ĂȘtes les sarments. » Il y a beaucoup de sarments qui manquent aux branches et il faut quâils viennent⊠Il faut donc que nous Ă©tayions notre foi sur lâamour des uns envers les autres, et pas seulement de temps en temps. Câest en permanence quâil faut vivre cet amour-lĂ et si vous le vivez, votre vie va changer.
Vous parliez de libertĂ© tout Ă lâheure mais la libertĂ© ne doit jamais attendre ni la mort ni la vie de qui que ce soit car la premiĂšre parole de lâenseignement du Christ est : « Je suis venu vous libĂ©rer. » Si nous sommes encore attachĂ©s Ă notre passĂ©, câest que nous nâavons pas pardonnĂ©. Nous croyons pardonner mais nous ne pardonnons pas. Au fond de nos tripes, nous ne pardonnons pas et je crois quâil faut vraiment rĂ©aliser que ce pardon est dâune importance capitale si nous voulons ĂȘtre libres car nous ne pouvons servir Dieu que libres ! Est- ce que quelquâun est entrĂ© Ă IVI par force ? Je vous pose la question, est-ce que vous en connaissez ?
- Non !
Cela veut bien dire quâil vient de son propre chef, parfois emmenĂ© par les uns ou les autres, câest autre chose, mais son adhĂ©sion, son « oui » lorsquâil vient dans un groupe, câest lui qui le dit, personne dâautre Ă sa place. Câest cela, la libertĂ©, et sâil veut partir, il sâen va. Bien sĂ»r, cela fait de la peine Ă ceux qui lâaiment mais il a le droit de partir. Mais si nous lâaimons, si nous lâavions vraiment aimĂ©, personne ne serait jamais parti. Il faut rĂ©aliser combien nous aimons mal, et on pensait aimer !
Cet accord avec Dieu nâest pas un mot banal. Vous savez, si le baptĂȘme suffisait Ă devenir chrĂ©tien, il y a un milliard cinq cent millions de chrĂ©tiens mais font-ils leur devoir envers Dieu ? VoilĂ toute la question.
Câest exactement ce qui sâest passĂ© avec les juifs du temps de Christ. Ils Ă©taient tous juifs et ils dĂ©tenaient la Parole de Dieu, ils savaient tous exactement ce quâil fallait faire. Ils avaient le Talmud et la Thora, ils avaient les lois pour eux et quâont-ils fait ? DĂšs lâinstant oĂč il fallait mettre en pratique ce que Dieu leur demandait, ils ne lâont pas fait et les guerres ont commencĂ©. Ce furent des intrusions depuis des millĂ©naires, je parle bien avant le Christ. Nous sommes aujourdâhui devant les mĂȘmes problĂšmes de fond.
Si vous ĂȘtes venues ce matin, ce nâest pas pour parler de banalitĂ©s, câest pour que vous rĂ©visiez votre adhĂ©sion Ă Dieu, en toute libertĂ© mais en tout Ă©tat de cause. Nous ne pouvons par servir Dieu si nous sommes enchaĂźnĂ©s, dâune maniĂšre ou dâune autre.