La pensée créatrice
Notre voix, nos pensées
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Qu'en est-il de notre voix, de nos pensées, à chaque instant ?
« Qui fait donc vibrer ces voix s'il n'y avait pas la vie, cette présence divine en nous. Que seraient nos voix sans la présence divine? Mais rien, nous serions muets. Tout état vibratoire demande un effort personnel. Lequel ? Lùcher tout. (Yvonne)
De toutes façons, vos cordes vocales, vous ne les connaissez pas, pas plus que vous ne connaissez vos doigts, pas plus que vous connaissez vos organes intĂ©rieurs. On croit les connaĂźtre. Mais quand un bras est malade, une main est malade, vous ne dites pas, on va rejetez le corps, car ce membre fait partie de ce corps. Le corps fait partie intĂ©grante de tous ses membres. Et pourtant ils sont diffĂ©rents. L'action du pied n'est pas la mĂȘme de celle de la main, l'action des oreilles n'est pas la mĂȘme que celle des yeux; le nez et la bouche n'ont pas la mĂȘme fonction que les doigts de pied. Etc., etc...
Cela veut bien dire que notre corps est fait pourtant de membres diffĂ©rents, une tĂȘte qui pense, des yeux qui voient, des oreilles qui entendent, un nez qui respire, une bouche qui mange, des mains qui touchent, qui palpent, qui portent, qui pĂšsent. Et cependant tout cela est un corps humain. Et ce corps ne peut pas vivre si on coupe des morceaux de ce corps. Cela veut bien dire que la voix, j'y reviens, est donc quelque chose d'invisible pour vous, par ce qu'elle est invisible votre voix. Si on fait une chirurgie et qu'on voit les cordes vocales, c'est fin comme un cheveu, et vous en avez, 3,4, 5 qui passent dans un petit tube; vous dites "c'est ça des cordes vocales, et ma voix?". Et oui, c'est rien, rien du tout; il n'y a pas d'archer, il n'y a rien? Qui fait donc vibrer ces voix s'il n'y avait pas la vie, cette prĂ©sence divine en nous. Que seraient nos voix sans la prĂ©sence divine? Mais rien, nous serions muets. Il faut prendre conscience de cette extraordinaire aventure que vous ĂȘtes en train de vivre, et qu'il faut aller jusqu'au bout, vous trouver, vous rencontrer, travailler ensemble, pour savoir, et justement amener vos voix au paroxysme.
Je vous dis encore quelque chose. Tout Ă©tat vibratoire demande un effort personnel. Lequel ? LĂącher tout. Et lorsque vous voyez vos pensĂ©es qui tournent Ă 100 mille Ă l'heure: "Mais qu'est-ce que je fais lĂ ?", "Pourquoi, je piĂ©tine ? Pourquoi je dis "AA" ? Pourquoi l'autre pleure ? et pourquoi l'autre rit ?" Tant qu'on pense ça, automatiquement.., ce n'est pas grave puisque tout le monde pense. Vous n'arrĂȘterez pas la machine Ă penser. Mais ce qu'il faut faire, c'est de ne pas en tenir compte, de laisser le train passer. Vous ĂȘtes sur le quai du mĂ©tro vous voyez une rame de mĂ©tro qui arrive sur l'autre voie, et passe, vous voyez des tĂȘtes, vous essayez de retenir des visages. Mais il passe. Un autre train arrive et vous revoyez d'autres visages, et puis d'autres passent. Si vous restez une demi-heure, une heure sur un quai de mĂ©tro, vous allez apprendre beaucoup dans votre systĂšme de pensĂ©es. Vous allez vous rendre compte que le train passe, que les personnes que vous avez vues, vous ne les reverrez peut-ĂȘtre jamais, sĂ»rement jamais, peut-ĂȘtre un jour, on ne sait jamais, mais de toutes façons, elles sont passĂ©es. Et dans notre esprit, nos pensĂ©es, ce sont des trains avec des voyageurs. Il ne faut pas essayer de les retenir. Il faut les laisser passer. On les regarde passer. On est spectateur de ce qui se passe en nous. On ne doit pas arrĂȘter la fonction de penser. C'est pour ça que la mĂ©ditation est trĂšs grave, car la fonction de penser est une fonction naturelle, c'est un jeu entre l'inconscient, le subconscient et la conscience.
C'est pour votre vie, la pensĂ©e est une sĂ©curitĂ© permanente pour notre Ă©quilibre psychique. ArrĂȘter toute pensĂ©e, donc par la mĂ©ditation, est un arrĂȘt de la vie. Donc, il faut bien ne pas s'ingĂ©nier Ă s'arrĂȘter de penser, mais regarder passer nos pensĂ©es. C'est trĂšs diffĂ©rent. Et, Ă partir de ce moment-lĂ , lorsque vous vous mettez en Ă©tat de vibration, vous arrivez, et vous regardez passer les trains; et vous fermez les yeux, et vous vous laissez porter. Et, lĂ , le gĂ©nie extraordinaire de Dieu en vous, c'est qu'Il vous laissera, dans ce train qui passe, voir toutes les images que nous n'aurez jamais vues jusqu'alors. Ce sont ces images-lĂ , de l'invisible, qu'Il vous fera voir, pas dans votre illusion, pas dans votre imaginaire, dans ce train de pensĂ©es. Donc, c'est tout ce qui est cachĂ© Ă l'homme qui va apparaĂźtre Ă vous, si vous le laissez passer sur votre Ă©cran. Mais si vous fermez l'Ă©cran, comment voulez-vous voir? C'est simple. Donc premiĂšre constatation. DeuxiĂšme constatation. Qu'est-ce que cela veut dire, le lĂącher-prise?