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Pense et tu crées

6 - Changer ses défauts en vertus

Quelles sont les vertus qui nous manquent ? C’est lĂ  oĂč il faut que nous ayons tout Ă  coup un jour des prises de conscience. Quelles sont les vertus que j’aimerais pouvoir avoir ? Si je ne les ai pas, qui m’empĂȘche de les avoir ? Alors cherchons l’envers de ces vertus et nous comprendrons que nous avons les dĂ©fauts qui correspondent. Donc la guerre, c’est je vous le disais Ă  Carnac, elle n’est pas avec vos ennemis extĂ©rieurs. C’est pourquoi le Christ dit : « Priez pour vos ennemis. » Mais le plus grand ennemi de l’homme, c’est lui-mĂȘme. C’est ce qui correspond dans la mythologie par exemple au dragon, aux bĂȘtes Ă©normes, etc. de ce que l’on peut lire dans les mythologies. C’est l’homme avec ses peurs, avec ses terreurs, avec son imaginatif, c’est-Ă -dire son illusion. L’illusion qui va faire devenir de lui un vĂ©ritable monstre. Il est un monstre, l’homme, s’il n’a pas accĂšs Ă  la lumiĂšre pour cet Ă©clairage de voir oĂč est sa vertu, oĂč sont ses dĂ©fauts !

Et lorsque nous savons que nous aimerions ĂȘtre patient, rien ne nous empĂȘche de le devenir. Si tout Ă  coup on s’aperçoit qu’on n’est pas gĂ©nĂ©reux, alors qui nous empĂȘche d’ĂȘtre gĂ©nĂ©reux ? C’est la peur de manquer. Et si tout Ă  coup nous rĂ©alisons que nous sommes jaloux, quelle est donc cette jalousie qui ronge l’homme ? Quel est le dĂ©faut qui pourrait bien ĂȘtre l’antidote, quelle est donc cette qualitĂ© qui pourrait nous faire basculer et ne plus ĂȘtre jaloux ? Simplement avoir confiance en soi ! C’est la peur de ne pas ĂȘtre reconnu, de ne pas ĂȘtre aimĂ©. C’est la peur que l’autre, l’autre, toujours quelqu’un d’autre soit supĂ©rieur Ă  nous-mĂȘme. On a peur que le mari va prĂ©fĂ©rer une autre ou que la femme va prĂ©fĂ©rer un autre. Cette jalousie ronge l’homme. Elle n’est que l’absolue certitude que vous n’avez pas confiance en vous. Mais avoir confiance en soi, « pourtant, j’étais orgueilleuse, donc j’avais confiance en moi... ». Oui, j’avais confiance en moi, dans l’intellect que je possĂ©dais, non pas dans mon Ăąme. C’est Dieu qui est lĂ  et Il est au dessus de tout, Il a donc toutes les vertus et si je peux avoir confiance en moi, c’est Ă  travers Lui. Donc pas de jalousie. Tout est ainsi !

Nous allons donc comprendre que les dĂ©fauts ne sont que l’éclairage des vertus qui nous manquent. Et c’est Ă  nous de combattre, et c’est ce combat avec nous-mĂȘme, c’est la lutte intĂ©rieure, c’est celle-lĂ  plus dure, car nous n’avons pas d’ennemi en face, c’est nous-mĂȘme. Nous ne pouvons plus dire : c’est de la faute Ă  ... C’est nous, nous les responsables de nos dĂ©fauts. C’est pas papa, c’est pas maman, c’est pas le frĂšre, c’est pas le mari, non ! C’est nous qui avons gĂ©nĂ©rĂ© tout ça, parce que on se complait dans notre fange. C’est quand on se rĂ©veille, c’est quand tout Ă  coup nous prenons conscience de nos turpitudes qu’on veut changer et qu’on veut connaĂźtre la possibilitĂ©, la recette de transformer tout cela. Alors moi, je vous dirai ceci : c’est simple de changer, il suffit d’aimer, chaque seconde de vos vies.


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