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Le Verbe

Les moyens de communication

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Quel est le moyen de communication que j’utilise le plus aisĂ©ment pour communiquer avec les autres ? Et pourquoi ? 

Nous avons toutes les qualitĂ©s requises pour atteindre les sphĂšres les plus hautes et Dieu nous l’a promis. Mais nous nous enfermons dans des thĂ©ories. C’est lĂ  que l’homme ploie sous le joug de l’esclavage car il croit ĂȘtre libre mais il n’a qu’une illusion de libertĂ©. Il est esclave de tant de choses ! Pourtant, la premiĂšre parole du Christ dit au monde : « Je suis venu vous libĂ©rer. »

Et puis on voit mille cinq cents ans plus tard le Christ. Il naĂźt dans une Ă©table : cela veut dire qu’il se met au sens mĂȘme de l’humilitĂ©, de l’acceptation totale, dans le milieu le plus humble, le plus pauvre qui soit. Et au-delĂ  de cette humilitĂ©, de cette pauvretĂ© apparente, Dieu a voulu nous faire comprendre que ses parents possĂ©daient la richesse et ce petit ĂȘtre qu’on a appelĂ© JĂ©sus n’était autre que le fils de Dieu Lui-mĂȘme. Il s’est manifestĂ© dans son humilitĂ© et Il a acceptĂ© d’ĂȘtre bouleversĂ©, d’ĂȘtre emmenĂ© en Egypte : nous connaissons toutes ses Ă©preuves.

Nous connaissons cet enfant qui grandit parmi les siens mais qui a une image trĂšs diffĂ©rente des autres. Puis nous connaissons aussi son passage Ă  l’ñge de douze ans lorsqu’il est montĂ© Ă  JĂ©rusalem et s’est perdu trois jours. Je vous dis tout cela pour que vous compreniez que ce Verbe qui s’est fait chair, savait. Il connaissait l’humanitĂ© ; Il connaissait aussi les moyens de communication. Il savait combien l’homme dĂ©formait par son mental, par son analyse, car l’intelligence de l’homme a toujours existĂ© depuis des millĂ©naires et des millĂ©naires et Dieu sait que les hommes de l’époque avaient la mĂȘme souffrance que nous aujourd’hui, deux mille ans aprĂšs, les mĂȘmes divisions entre frĂšres, les dĂ©chirements entre tribus, les guerres intestines et puis Rome avait bien sĂ»r conquis tous ces pays du Moyen-Orient. Il faut rĂ©aliser dans quel contexte le Christ a commencĂ© Ă  parler. Il ne pouvait pas parler dans un langage chĂątiĂ©, classique car on n’aurait jamais retenu ses phrases. Il ne pouvait pas parler non plus en Ă©rudit car on n’aurait rien retenu de ce qu’il disait. Il fallait qu’il parle Ă  tous les hommes de la terre. Pour cela, il avait choisi douze hommes pour ĂȘtre ses apĂŽtres. Et de ses apĂŽtres sont sortis cinq mille disciples : ce petit noyau par rapport Ă  toute l’existence humaine d’alors. Le Christ devait enseigner. C’est son enseignement verbal qui dĂ©montrait vĂ©ritablement ce que son PĂšre, le nĂŽtre aussi, dĂ©sirait de l’humanitĂ©. Il ne voulait pas qu’on dĂ©forme ses pensĂ©es, ses mots. Aussi a-t-Il parlĂ© en paraboles oĂč dans chaque phrase est inclus un mystĂšre. Avec des paraboles, des mots simples qui faisaient partie de la vie quotidienne des HĂ©breux d’alors, Il voulait que les marchands, les pĂȘcheurs, les collecteurs d’impĂŽts, les pharisiens, les lĂ©vites puissent entendre non pas avec leurs oreilles, mais avec leur cƓur ! Car les paraboles du Christ s’adressent Ă  l’ñme, aux pauvres. Que veut dire pauvretĂ© ? Dans le sens de la Bible, cela ne veut pas dire pauvretĂ© simplement en apparence. Mais le pauvre est celui qui se rĂ©fugie dans la force divine, qui se fait tout petit par rapport Ă  la grandeur du MaĂźtre, qui lui fait confiance pour diriger sa vie, qui Ă©coute et obĂ©it. Et le Christ a voulu parler aux humbles. Souvenez-vous, Ă  un moment, Il dit : «  O PĂšre, je te remercie d’avoir cachĂ© ceci aux riches et aux puissants et de pouvoir le dĂ©montrer aux humbles et aux petits. Â»

Le Verbe est le seul garant de la prĂ©sence de Dieu. C’est par ce tĂ©moignage verbal que le Christ s’est manifestĂ© aux hommes pour que dans cette vibration - et on peut parler de vibration – on reconnaisse quand quelqu’un dit la vĂ©ritĂ© ou une supercherie. On peut avoir un beau langage mais il ne ment jamais Ă  l’ñme. Si la tĂȘte - le cerveau  humain - se laisse souvent maĂźtriser par les beaux langages, l’ñme est sourde Ă  ces appels-lĂ .

Le Verbe s’est fait chair pour qu’Il porte tĂ©moignage de la vĂ©racitĂ© de ce que Dieu veut de nous, humains. Il nous a donc appris par lĂ  la communication verbale, la possibilitĂ© de dire Ă  son frĂšre ce qu’on veut que ce frĂšre colporte aux autres. Mais lĂ  arrive l’humain car si le Christ n’avait pas parlĂ© en paraboles, jamais ses paroles, ses Ă©crits n’auraient pu ĂȘtre transmis jusqu’à nous.

Mais on ne les comprenait pas et mĂȘme les plus lettrĂ©s de ce monde ont essayĂ© d’analyser les paraboles sans jamais ĂȘtre entrĂ©s au cƓur du problĂšme. Il faut beaucoup d’amour pour entendre et comprendre.

La communication ! Souvenez-vous
 Il passe dans un village, les enfants courent Ă  Lui. TrĂšs vite, au bout de quelques minutes, quelques heures, tous les gens du village se trouvent lĂ , de partout car Il savait communiquer, non seulement par la voix, mais par son regard et ses gestes. Et cette communication-lĂ  ne trompe pas. C’est cela qu’Il a voulu nous apprendre : ĂȘtre humbles et redevenir simples, redevenir des enfants de Dieu capables d’entendre, de comprendre et d’aimer sans relĂąche, ne se laissant pas distraire par les apparences des autres et ne jugeant pas car nous ne pouvons savoir ce qui se cache derriĂšre chaque personne. C’est dans l’humilitĂ© que le Christ est venu sur terre pour nous apprendre Ă  vivre sur ses traces dans cette mĂȘme humilitĂ© afin de trouver cette connaissance universelle qui est Ă  l’intĂ©rieur de chacun d’entre nous. C’est cela l’extraordinaire aventure de l’homme sur la terre que Dieu guide pas Ă  pas. Tout est inscrit dans nos cellules dans la mĂ©moire de notre Ăąme. Nous avons toutes les qualitĂ©s requises pour atteindre les sphĂšres les plus hautes et Dieu nous l’a promis. Mais nous nous enfermons dans des thĂ©ories. C’est lĂ  que l’homme ploie sous le joug de l’esclavage car il croit ĂȘtre libre mais il n’a qu’une illusion de libertĂ©. Il est esclave de tant de choses ! Pourtant, la premiĂšre parole du Christ dit au monde : « Je suis venu vous libĂ©rer. Â»

Je crois que pour communiquer, il faut d’abord ĂȘtre libre, pour pouvoir dire aux autres ce qu’on a Ă  leur dire. La communication, c’est parler aux autres en sachant que ce sera immĂ©diatement redistribuĂ© Ă  d’autres sans dĂ©formation. Il faut que nous soyons libres pour ne pas dĂ©former les choses. C’est pourquoi l’écriture est si difficile car elle implique une trame dont nous n’avons pas conscience dans le Verbe. C’est lĂ  que nous tombons bien souvent dans les piĂšges du malin car l’écriture est statique ; mĂȘme si nous relisons des mois, des annĂ©es plus tard et que nous sommes toujours heureux de relire, elle n’aura jamais la vibration verbale. Il faut donc ĂȘtre trĂšs rigoureux pour ne pas dĂ©former ce que nous avons entendu, pour que l’écriture devienne justement le reflet du Verbe.


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🎧 La parabole, le Verbe