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Si je suis célibataire :"Quels sont ces dérivatifs que j’ai mis en place qui m'empêchent d'accueillir mon âme-sœur ?" 
Si je suis en couple : "Est-ce que je ne vis pas une vie de célibataire bien que je sois en couple ?"

Il est bon de prier effectivement pour celui ou celle qui pourrait intervenir dans votre vie. Ne jamais lui donner ni de visage, ni de nom, essayez de demander à Dieu qu'Il vous envoie celui ou celle qui est véritablement pour vous.

Tout d'abord, quelle est la différence entre un ou une célibataire et quelqu'un de marié ? Il y a très peu de différence, mais il y en a une énorme. La différence n'est pas dans ce qu'on voit. De prime abord, nous sommes tous identiques. Lorsque je dis célibataire, je parle du célibataire déjà endurci, c'est-à-dire qui a passé la trentaine, qui a donc une conscience de la vie et qui n'attendrait que le mariage pour être en couple et être heureux. Qu'est-ce qui diffère ? Malheureusement, on ne s'épargne pas les problèmes du célibat, c'est-à-dire que le célibat va permettre de vivre dans un cocon égoïste.

Toute personne, homme comme femme, nous savons très bien que la solitude est terrifiante et que dans cette solitude, nous allons essayer de trouver des moyens de survivre, des palliatifs les plus divers qui soient. On peut très bien prendre n'importe qui pour vivre, pour essayer de former un couple, mais qu'on rate à chaque fois parce qu'en fait, on n'aime pas. Vous savez que l'amour, c'est tout autre chose que le sexe. Donc dans le célibat, il va se créer cette habitude d'un ronron et de ne penser qu'à soi, à sa toilette, à son linge, à son petit ménage. Et on va s'installer sans le savoir - et le malin travaille pour cela - dans un état d'égocentrisme, d'égoïsme et alors, rencontrer un homme ou une femme, eh bien cela dérange ! On va tout de suite voir la faille de celui qui arrive dans notre vie et on va découvrir chez lui ce qu'on ne veut surtout pas voir. Sur le moment, on préfèrera de beaucoup la solitude : c'est le malin qui nous fait oublier le côté insupportable de la solitude pour ne nous faire voir que le bon côté du célibat : être tranquille, dormir quand on le veut, fermer sa porte, son téléphone, vivre dans un ronron et dans son quotidien.

Le malin sait ce qu'il fait. Ainsi a-t-on effacé totalement les qualités de l'autre, on a vu que les handicaps. Et je crois que pour tout célibataire, féminin ou masculin - vous me demandiez une préparation ? - il faut d'abord casser cette cage de l'égoïsme en essayant de ne jamais vivre pour soi. La première notion du bonheur, c'est de rendre heureux les autres, il ne peut pas y avoir de bonheur autrement. Donc pour se préparer à une ouverture, il faut d'abord se donner totalement aux autres, s'ouvrir aux autres d'une manière totalement gratuite, cela veut dire ne pas chercher à comprendre s'il sera ceci ou elle est cela, mais donnez, donnez du temps.

Nous à IVI, nous avons une chance extraordinaire de pouvoir harmoniser, être à l'écoute, nous mettre au service des autres de multiples façons. Et vous le savez bien, il y a la Maison des Arts, la Maison de la Santé, la Maison de l'Education, donc chacun peut œuvrer de manière différente, toujours pour l'amour de l'autre, donc pour la gloire de Dieu, et ainsi reconnaître le Christ dans chaque être que nous rencontrons. Mais on a aussi tendance, à IVI, à vivre justement dans ce cocon qui peut être une facilité car le malin s'interfère aussi dans cette facilité de dire : « J'ai fait ma bonne action aujourd'hui. » Je vous dis : attention !

Il est bon de prier effectivement pour celui ou celle qui pourrait intervenir dans votre vie. Ne jamais lui donner ni de visage, ni de nom, essayez de demander à Dieu qu'Il vous envoie celui ou celle qui est véritablement pour vous. Quand nous croyons vraiment en Dieu, c'est-à-dire en Son pouvoir, pas un pouvoir magique mais qui est dans la réalité des choses, Dieu sait très bien ce qu'il nous convient. Il ne va pas nous envoyer quelqu'un qui serait un déséquilibre pour nous. Dieu est perfection. Il est vrai que pour nous, le temps est long mais il nous faut tout juste le temps de nous préparer, c'est-à-dire qu'il ne faut pas calculer le temps.

Priez beaucoup pour tous les célibataires du monde. Si nous arrivons à cette fin du XX° siècle où, dans le monde, il y a tant de célibataires, femmes comme hommes, qui attendent chacun leur âme-sœur, on comprend qu'il y a eu un déséquilibre créé par l'homme car Dieu n'a jamais mis les êtres sur la terre pour qu'ils ne se rencontrent pas. L'âme étant une énergie, on pourrait dire presque à "tête chercheuse", elle sait très bien qui lui convient, mais nous sommes aveugles et sourds souvent parce que les attraits physiques, ou bien tout simplement la condition sociale ne correspond pas à ce que nous attendons ? Nous cherchons ailleurs. On peut être sourd et aveugle comme cela pendant des années, alors que l'amour qui nous est destiné est à notre porte.

Si nous voulons fonder un foyer, la première des consciences est de casser notre égoïsme, c'est-à-dire casser notre confort qui ne nous fait penser qu'à nous. Je crois qu'il faut d'abord casser cela pour s'ouvrir vers tous les autres et là, dans cette ouverture, viendra automatiquement celui ou celle qui nous est envoyé et on saura le reconnaître. Je crois que pour reconnaître une âme-sœur, il n'y a pas besoin de cartes de tarot, ni de boule de cristal, ni rien de tout cela !

Tous les êtres ont vécu des expériences sur cette terre où ils croient être amoureux plusieurs fois, et c'est le droit de tout homme et de toute femme de l'accepter. On croit être amoureux, je dis bien « on croit » parce qu'on laisse son imaginaire vagabonder, étant donné que nous avons besoin de rêve pour exister, étant donné que le conditionnement de notre vie présente ne nous convient pas. Nous ne vivons pas notre idéal comme nous l'entendons, nous imaginons donc quelque chose d'autre qui serait plus valable que notre quotidien. Il est très difficile de concevoir la part de l'illusion dans ces états de rêve qui sont souvent des états nécessaires à notre vie parce que nous avons besoin aussi de rêver.

Il ne faut pas se culpabiliser sur les erreurs commises. Vous le savez bien, il n'y a pas une seule famille en France où il n'y a pas eu de divorce, et je ne parle pas des autres pays du monde ; donc vous n'avez pas à rougir de cela. Nous n'obéissons qu'à des lois humaines et quand on regarde tous les mariages qui ont été faits sous des pressions familiales, on est même étonné que tout le monde ne soit pas encore divorcé aujourd'hui !