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Suis-je dans la vie ou la survie ?

C’est cela la Bonne Heure, donc le bonheur... Cela veut dire l’instant où l’homme se fond littéralement dans l’amour divin, il se laisse fondre, il se laisse submerger, il se laisse immerger par l’amour divin qui est en vous, ne le cherchez pas ailleurs ! Cette Présence est en vous ! 

Qu’est-ce que veut dire bonheur ? Qui peut me répondre à cela ?

-       La bonne heure…
-       Qui est bon dans l’instant…
-      Qui est bon dans l’instant bien sûr, je suis heureuse de vous l’entendre dire, mais êtes-vous heureux  aujourd’hui ?

Je vous pose la question à tous, êtes-vous heureux ? Oui ?
-       Oui !

Alors moi je vais vous dire une chose, vous me dites pour me faire plaisir que vous êtes heureux mais vous ne l’êtes pas, car vous êtes très inquiets de ce qui va suivre…

(Rires)

Vous êtes dans l’ignorance de ce que vous allez faire demain, dans une heure, dans trois heures, dans cinq heures… Vous êtes ignorants de ce que vous allez faire dans trois semaines, dans un mois, dans six mois… mais il y en a Un qui n’est pas ignorant de votre devenir, c’est Celui qui vous habite et qui a eu l’humilité d’accepter toutes nos déviances, nos lâchetés, nos mensonges, nos hypocrisies. Il est là dans le silence et Il attend la Bonne Heure, pour vous apporter quoi ? Ce que vous méritez. Cela veut dire que lorsqu’on Le sert, Il nous l’a dit, souvenez-vous : « Donnez des mesures bien tassées, bien secouées et Je vous le rendrai au centuple. » Cela veut dire que la Bonne Heure, pour Dieu, sera le moment où Il vous rendra au centuple ce que vous avez donné chichement.

C’est cela la Bonne Heure, donc le bonheur... Cela veut dire l’instant où l’homme se fond littéralement dans l’amour divin, il se laisse fondre, il se laisse submerger, il se laisse immerger par l’amour divin qui est en vous, ne le cherchez pas ailleurs ! Cette Présence est en vous ! Et Il attend avec une patience infinie que votre tête soit descendue dans votre cœur et là, vous comprendrez que la vie est réellement belle. Nous en voyons quelques éclats de-ci delà quand il fait soleil, quand il pleut - on a besoin de cette pluie pour nous rafraîchir - du vent qui arrive lorsque nous avons chaud, des rassemblements comme on a goûté pendant ces quatre jours, on a besoin de cela. Ce sont de petits instants de bonheur mais le vrai bonheur est ailleurs ! Il est le moment où l’homme ne se pose plus de questions sur lui-même. Les questions qu’il se pose seront pour les autres, c’est là le bonheur, lorsque l’homme s’est totalement oublié, car n’oubliez pas ce que le Christ dit : « Si tu veux gagner ta vie, tu la perdras, mais si tu perds ta vie pour moi, tu seras heureux pour éternité. »

Qu’est-ce que cela veut dire vouloir gagner sa vie, garder sa vie ? C’est se protéger sans cesse contre tout et n’importe quoi, c’est vivre pour vivre, simplement pour vivre ! Ce n’est pas vivre, cela s’appelle survivre. Mais vivre, c’est s’abandonner totalement, c’est se mourir à soi-même, c’est ce que Dieu nous demande : « Meurs à toi-même », cette petite mort n’est pas la mort que vous connaissez, c’est l’abandon de notre mental pour exister au niveau de l’âme.

Et à ce moment-là, il n’y a plus de doute, plus d’angoisse, plus d’inquiétude, on est.

On n’a donc plus peur de ne pas exister, on n’a donc plus peur de ne pas être reconnu, on n’a donc plus peur de ne pas être aimé car tout cela on le sait parce qu’on le vit, parce qu’on est. Etre.

Merci.