La famille
La mort d'un proche
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Avez-vous acceptĂ© la mort dâun proche ?
Il faut donc dĂ©passer nos limites dâhumain pour atteindre cet Ă©tat de richesse que Dieu nous offre Ă vivre, avec Lui, prĂšs de Lui. Oui, "le Notre PĂšre" tout Ă coup nous libĂšre parce quâil veut dire : "Je tâaime, Je suis lĂ , comme Jâaime ton fils ou ta fille, il est prĂšs de moi, que crains-tu ?
Oui, il y a des situations dans la vie qu'on a beaucoup de difficultés à résoudre : le chagrin en est une. La mort d'un enfant est inexplicable. On ne peut absolument pas expliquer pourquoi cet enfant est reparti vers le PÚre.
La mort reste un mystĂšre pour l'homme jusqu'au moment oĂč on rĂ©alise que le temps de chacun est mesurĂ© et qu'Ă un moment de notre existence, nous sommes rappelĂ©s vers le PĂšre. LĂ tout devient serein, on ne s'accroche plus Ă des bouĂ©es de sauvetage mais tout Ă coup, on comprend que l'amour est plus fort que la mort, que la mort n'existe pas, la vie est continue Ă cette mort, la vie continue Ă la vie. Il n'y a qu'un vĂȘtement qu'on dĂ©pose un jour parce qu'il est usĂ©, parce qu'il souffre ou tout simplement parce qu'on veut changer de peau. La mort, c'est cela.
Lorsque c'est celle de notre enfant, il faut beaucoup, beaucoup d'abnĂ©gation de soi, il nous faut la foi. Il nous faut ĂȘtre aidĂ©, comme le disait tout Ă l'heure Pierre : non, il n'acceptait pas, il voulait croire en Dieu mais non, ce ne n'est pas possible que son fils qui savait nager â il Ă©tait un grand nageur - ait pu mourir comme cela, ce n'est pas possible ! Il s'est passĂ© quelque chose...
La vie nous démontre chaque jour que des choses inexplicables se passent et si nous n'avons pas la foi, nous ne pouvons plus vivre. Il faut donc dépasser nos limites humaines pour atteindre cet état de richesse que Dieu nous offre à vivre avec Lui, prÚs de Lui. Oui, le Notre PÚre tout à coup nous libÚre parce qu'il veut dire : "Je t'aime, Je suis là , comme J'aime ton fils ou ta fille, il est prÚs de moi, que crains-tu ?"
Mais tout ce chemin nous demande du temps, du temps, de la patience, de la tolérance. Il nous faut recevoir beaucoup d'amour mais, pour cela, il faut qu'on puisse accepter l'amour des autres, et c'est un autre cheminement encore : l'acceptation de l'amour de l'autre. C'est un chemin long à parcourir qui ne se fait pas facilement et, pourtant, c'est la seule chose qui nous délivre vraiment. C'est la seule possibilité d'accéder à cette paix intérieure dont le Christ nous parle : c'est véritablement ce don de l'amour que Dieu nous demande de vivre ici-bas.