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Que reste-t-il à éliminer de notre vie pour nous alléger
de la matière ?
En tant qu’enfant d’IVI, nous devons montrer l’exemple ; nous devons concevoir que ce n’est pas seulement par le langage que nous donnerons l’exemple – à notre pays tout au moins, partout ailleurs, mais par nos œuvres. Alors que sont nos œuvres lorsque nous touchons à la matière ? C’est un exemple de probité, de l’équilibre des justes causes.
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On voit tous ceux qui meurent de faim, les Kurdes qui meurent par centaines mais ils ne font plus la une des journaux ; on voit aussi tous les jours des gens qui meurent en Roumanie et partout, dans les hôpitaux, là où ils n’ont rien à manger, qui meurent de maladies qui ne sont pas encore tout à fait décelées, telles que le sida chez les enfants. En Amérique Latine, on voit toute la souffrance. Tout cela est provoqué par l’agglomération de la matière sur certaines zones. Le déséquilibre de cette matière qui en découle va générer un esprit révolutionnaire de revanche, d’agressivité. Nous aurons à faire face à un phénomène généré par les abus ou les manques de matière. Depuis des années, la jeunesse luxueuse du monde entier tombe dans la dépravation la plus totale. Le déséquilibre existe dans un sens comme dans un autre : celui qui a faim peut devenir agressif, celui qui a trop le deviendra aussi. Il y a une loi de l’équilibre.
Nous devons comprendre que nous avons besoin d’une certaine matière pour que nous puissions vivre, afin que les autres survivent. En tant qu’enfant d’IVI, nous devons montrer l’exemple ; nous devons concevoir que ce n’est pas seulement par le langage que nous donnerons l’exemple – à notre pays tout au moins, partout ailleurs, mais par nos œuvres. Alors que sont nos œuvres lorsque nous touchons à la matière ? C’est un exemple de probité, de l’équilibre des justes causes. Si nous ne sommes pas l’Armée du Salut, nous devons jouer un équilibre pour que les gens aient à manger et aussi une autre façon de penser : que la révolution dans leur esprit ne se fasse pas au détriment de leur âme, qu’ils ne deviennent pas des assassins, qu’ils ne deviennent pas des armées de vengeance parce qu’ils ont manqué de pain ou de drap ou d’un lit.
Si nous vivons l’amour, nous serons les exemples vivants au plan matériel. Nous devons nous ‘’décrocher’’ de la matière : elle nous rend la liberté si nous la lâchons et si nous ne devenons pas esclaves de sa force.
La matière a une force, celle de l’apparence, de la luxuriance des belles choses, de bijoux. Tout ce qu’on aime, en général, dans la beauté nous tend des pièges fabuleux chaque jour. Ne tombons pas dans ces pièges. Nous devons nous en échapper.
Où se cache l’ennemi de Dieu ? Il se cache dans chacune de nos actions. Il n’est pas là seulement une fois de temps à autre mais il est là en permanence. Certains disent : « Celui-ci est "choucrouté"... » Voici un mot qui me fait rire mais qui me fait aussi beaucoup pleurer. Car les gens ne savent pas que l’ennemi qu’ils cherchent à côté d’eux est souvent en eux-mêmes. Nous devons donc le détrôner là où il s’est caché pendant trop de temps. Par nos attitudes intérieures, dans nos façons de penser, nous commettons les plus graves péchés car nos jugements, nos comportements de racisme, nos comportements ambigus sur les valeurs de l’argent sont générés et créés par nos pensées toutes les secondes de notre vie. Cela, tant que nous ne mettons pas Dieu à la première place. Si nous Le mettons à la première place nous verrons vite comme nous étions avares, égoïstes, égocentriques. Ce n’est pas de la culpabilité que Dieu nous demande, mais Il veut de nous une métamorphose, une transformation afin que nous accédions au sens profond de la transmutation de nos cellules.