La priĂšre

La priĂšre

Avons-nous suffisamment confiance en notre priĂšre et prions-nous avec ferveur ?

Lorsque vous prononcez ce « Je vous salue Marie », ce n’est pas simplement des mots sans suite mais vous parlez Ă  quelqu’un. Ce n’est pas une abstraction, Marie, ce n’est pas une ombre mais c’est, vĂ©ritablement, un ĂȘtre humain, un ĂȘtre divin ; Elle vous comprend, Elle vous entend et lorsqu’on se met tous ensemble Ă  prier comme vous l’avez fait alors, Ă  ce moment-lĂ , Elle sait envoyer ses grĂąces sur cette terre.

Il nous faut donc ĂȘtre conscient de ce que nous vivons aujourd’hui, de ce que nous avons Ă  transmettre aux autres. Lorsque vous prononcez ce « Je vous salue Marie Â», ce n’est pas simplement des mots sans suite mais vous parlez Ă  quelqu’un. Ce n’est pas une abstraction, Marie, ce n’est pas une ombre mais c’est vĂ©ritablement un ĂȘtre humain, un ĂȘtre divin. Elle vous comprend, Elle vous entend et lorsqu’on se met tous ensemble Ă  prier comme vous l’avez fait alors, Ă  ce moment-lĂ , Elle sait envoyer ses grĂąces sur cette terre.

 Croyez-vous qu’Elle ignore ce qui se passe sur cette terre ? Croyez-vous qu’Elle ne souffre pas de voir tous ces nantis se rĂ©fugier derriĂšre leur apparence pour ne pas voir la souffrance des autres ? Croyez-vous qu’Elle est aveugle et sourde ainsi que son Fils ?

 Essayons de mieux comprendre notre attitude, de mieux sentir et savoir ce qu’il faut faire Ă  tout moment. Lorsqu’on souffre dans sa chair, comme certains ici souffrent, demandez-Lui la grĂące de la guĂ©rison, mais la guĂ©rison vĂ©ritable : savoir que chacune vos cellules puisse se transformer. Mais ayez la foi, ayez confiance mĂȘme si vous prenez des mĂ©dicaments, mĂȘme si les mĂ©decins vous disent que vous n’avez pas beaucoup d’espĂ©rance. Vous avez une espĂ©rance de vie, c’est votre corps, c’est votre vie, vous avez le droit de demander ce qu’il vous plaĂźt de façon Ă  guĂ©rir, guĂ©rir pas seulement de votre corps mais que votre Ăąme soit libĂ©rĂ©e, que votre Ăąme soit en joie. Lorsque l’ñme est libĂ©rĂ©e dans un corps, la souffrance diminue, c’est l’ñme qui dirige le corps et non l’inverse. Donc donnez Ă  votre Ăąme la possibilitĂ© de vivre dans la joie, d’espĂ©rer, de toujours espĂ©rer, contre vents et marĂ©es. On a cette possibilitĂ© de pouvoir jouir de la vie, d’autant plus qu’elle nous est offerte et que, parmi tous les cadeaux, les grĂąces pleuvent, il suffit de se concentrer, de regarder
 C’est notre quotidien si nous sommes Ă  l’écoute de notre voix intĂ©rieure, cette petite voix qui ne dĂ©range personne mais qui est heureuse lorsque nous faisons le bien. Vous le savez tous, vous avez expĂ©rimentĂ© cela plusieurs fois : faire le bien, c’est se donner du bonheur. Ouvrir son cƓur, c’est vĂ©ritablement accueillir l’autre, c’est savoir que les diffĂ©rences sont lĂ  pour regarder oĂč en est notre foi, savoir accepter les autres qui ne sont pas semblables Ă  nous-mĂȘme. Lorsque nous avons des enfants hĂ©tĂ©ro ou homo, est-ce que nous n’allons pas les aimer de la mĂȘme maniĂšre ? Ils ont choisi leur vie. Nous n’avons pas, en tant que parents, le droit de nous immiscer dans leur vie. Leur vie leur appartient. Nous n’appartenons Ă  personne et personne ne nous appartient, mĂȘme dans un couple. Nous devons vivre libres. C’est l’acceptation de l’autre qui fait la valeur de l’amour.

 Lorsque vous priez, c’est non seulement une demande mais la certitude d’ĂȘtre exaucĂ©. Lorsque vous faites des neuvaines, les rĂ©ponses que vous attendiez depuis longtemps arrivent. Nous avons besoin de nous mettre dans l’axe de la  droiture, de la gĂ©nĂ©rositĂ©, de la bontĂ©. Nous avons besoin de nous mĂȘler aux autres, avec toute leur foi aussi, leur faiblesse, leur stress permanent, la peur du chĂŽmage
 vous savez combien cela contribue Ă  des divisions dans les couples : lorsqu’il n’y a plus d’argent qui rentre, lorsque les corps ont faim, lorsque les dettes s’accumulent, la peur de ne plus avoir de travail est quelque chose d’horrible ! Nous le savons. Comme nous ne pouvons pas donner Ă  tous ces gens, prions pour eux ! Cela ne vous coĂ»te rien et nous savons les bienfaits que Marie et Son fils apporteront Ă  tous ces ĂȘtres du bout du monde.

 La France traverse la crise mais pas la France seulement, c’est le monde entier. Nous devons faire face, nous montrer courageux et savoir que ce que nous avons vĂ©cu n’est plus tout Ă  fait la maniĂšre dont nous allons peut-ĂȘtre vivre dans l’avenir. Une autre vie se prĂ©pare et nous devons Ă©merger de cette vie aujourd’hui oĂč nous sommes des esclaves de la matiĂšre. Nous sommes devenus des esclaves de la matiĂšre car plus on gagne, plus on veut gagner ; plus on a d’argent, plus on veut en avoir. Les freins, on ne connaĂźt pas.

 A l’avenir, c'est-Ă -dire cet aprĂšs-midi, dans une heure, dans deux heures, ayez un esprit nouveau, ayez une conscience nouvelle pour approfondir tout ce dont vous avez besoin pour vivre et tout ce que vous pouvez donner comme surplus aux autres. Sachez ĂȘtre bons avec les petits, les humbles, ceux qui ne disent jamais rien, ceux qui font leur travail dans le silence, toutes ces petites mains que je connais bien. On les porte dans nos priĂšres et dans nos cƓurs.

 Reconnaissons Marie non pas comme un fantĂŽme, non pas comme une apparition seulement. Elle apparaĂźt pour dĂ©montrer aux hommes qu’Elle existe, qu’Elle est vivante et qu’il faut que nous ayons conscience de cette prĂ©sence. Si nous avons conscience de cette prĂ©sence divine prĂšs de nous, qui nous aime chacun, personnellement, avec toutes les difficultĂ©s que nous avons, avec toutes les lĂąchetĂ©s, toutes les trahisons que nous avons commises les uns avec les autres, les mensonges, combien de mensonges ! Veillez Ă  votre langue, veillez Ă  ne plus mentir
 Le Christ le dit Lui-mĂȘme : « Le pĂšre du mensonge, c’est Satan. Â» Parce qu’il veut nous tromper, il nous entraĂźne dans des chemins absurdes et on ne se reconnaĂźt plus dans ces mensonges. C’est pourquoi nous devons veiller Ă  nos pensĂ©es et, surtout, Ă  nos paroles. N’essayez pas de vous faire passer pour ce que vous n’ĂȘtes pas. Dieu voit dans le secret de vos cƓurs, Il sait trĂšs bien qui vous ĂȘtes. Il sait vĂ©ritablement ce dont vous avez besoin. Il connaĂźt vos aspirations les plus profondes mais Il veut vous voir Ă  l’Ɠuvre, Le servir Ă  travers ceux et celles qui seront sur votre chemin.


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🎧 Le mystùre de la priùre