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Quel(s) progrès puis-je faire pour acquérir davantage de sagesse ?

Par ce message de l’amour, Dieu veut nous révéler qu’en vivant cet amour, en vivant de l’amour, en introduisant cette sagesse et en la faisant vivifier par l’amour nous arriverons à la conscience universelle, c’est-à-dire à cette identité de l’homme en Dieu et de Dieu en l’homme. 

Question : Bouddha est venu enseigner la sagesse sur la Terre, au VIè siècle avant Jésus-Christ. Il aurait dit qu'un homme viendrait après lui enseigner l'Esprit de vérité. Faut-il refaite tout ce chemin de sagesse parce qu'on n'a pas écouté le Christ ? Cela ne veut-il pas dire que l'esprit d'amour dépasse la sagesse ?

Yvonne : si vous faites une référence à Bouddha, elle me va droit au cœur, car Bouddha n'est pas venu sur terre pour être vénéré ni honoré. Il est venu pour dicter aux hommes la sagesse qu'il avait reçue en message afin de faire comprendre à l'humanité la présence de Dieu en l'homme, cette terre cachée, secrète, cet Eden qui était aussi le royaume de Dieu. Bouddha a donc appris aux hommes cette sagesse dénommée par certains intellectuels la sagesse orientale. Comment l'a-t-il déployée ? Par le silence. Le Christ, Fils de Dieu, essence de Dieu, est venu ensuite pour nous apporter le message qui consistait à non plus amener la sagesse dans le monde mais à faire vivre cette sagesse. Car à quoi sert la sagesse si elle n'est pas vivifiée ? Pour la vivifier, Il a donné cette notion extraordinaire de l'amour. L'amour vécu au quotidien, sans avoir besoin de faire des recherches profondes ! À la fin de sa vie, le Christ a dit : « Père, je te remercie d'avoir caché cela aux grands et de le révéler aux petits. » Cette révélation a été faite aux apôtres, aux disciples qui le suivaient. Les grands de ce monde cherchaient les honneurs, tout comme les chercheurs d'aujourd'hui, les grands pontes, les gouvernants, ceux-là sont honorés par le monde ; ils sont peut-être sages aux yeux du monde, mais ils sont pris pour des fous par Dieu.

Par ce message de l'amour, Dieu veut nous révéler qu'en vivant cet amour, en vivant de l'amour, en introduisant cette sagesse et en la faisant vivifier par l'amour nous arriverons à la conscience universelle, c'est-à-dire à cette identité de l'homme en Dieu et de Dieu en l'homme. Cette rencontre fabuleuse de cette sagesse nous dit qu'aucun orgueil au monde ne peut démontrer la sagesse de l'homme. La sagesse ne s'explique pas. Elle est intégrante à l'homme, comme l'amour qui émane de lui. La sagesse ne peut être en l'homme que si l'amour l'habite. La présence de Dieu est simplement le détonateur de toute sagesse humaine. La sagesse, c'est aussi la compréhension des autres. Nous ne pouvons pas vivre l'amour si on ne sait pas qui on est et se connaître, c'est savoir qu'on est aimé de Dieu. A partir de l'instant où nous savons que nous sommes un enfant de Dieu, nous allons pouvoir à notre tour commencer à aimer les autres. Et sachant qu'eux aussi sont aimés de Dieu, nous comprenons que nous sommes tous égaux. La sagesse qui s'imprime en nous par cette connaissance, cette réminiscence du passé, par cette conscience, cette osmose entre nous par l'accoutumance de la prière, des harmonisations et des vibrations, va faire de nous des sages pour Dieu, des fous pour l'homme.

Mais cette sagesse-là restera une sagesse limitée dans le temps, c'est-à-dire qu'elle ne pourra durer que parce qu'elle est imprégnée d'amour et parce qu'elle vit dans l'amour et qu'elle n'est exprimée qu'à travers l'amour. La sagesse ne peut s'expliquer que par l'amour qui l'a conçue.