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Pour moi, qu’est-ce que : éduquer un enfant ?
L'éducation, c'est quoi ? C'est tout... c'est la vie. On n'aurait peut-être jamais eu besoin de faire des écoles si les parents étaient de vrais éducateurs mais on a oublié le processus de la parenté qui donne la première éducation de base à tous les enfants du monde. C'est ce qui se passait dans les anciennes sociétés.
Alors aujourd'hui, il faut que nous palliions ce déficit familial, il faut que des étrangers, des professeurs, hommes, femmes s'occupent des enfants et les éduquent. Les éduquer, c'est élever leur état de conscience afin qu'ils puissent percevoir tout ce dont ils ont besoin dans ce monde. Donc il est évident de leur donner des systèmes de défense car un enfant naît complètement sans défense. Il naît avec une force d'amour mais il n'a pas la possibilité de combattre hors l'amour. Or maintenant, nous sommes dans un monde de violence et l'enfant n'est pas fait pour la violence ; donc il va essayer de se débattre et c'est pour cela qu'on voit des meurtres, parce que les enfants vont essayer de trouver des armes artificielles pour se sentir forts. Ils vont prendre n'importe quelle forme d'arme : la drogue en est une, l'alcool en est une autre et les armes à feu et les couteaux en sont d'autres. Ce sont des armes que les enfants prennent parce qu'ils n'ont aucun moyen de se sentir exister dans ce monde de folie.
Pour moi, l'éducation est majeure, prioritaire et je vous demande encore de travailler davantage avec la Maison Sainte Anne, parce qu'elle a besoin de vous, comme vous vous avez besoin d'elle dans la conscience de ce qu'est un animateur.
Quand je recevais au départ les gens pour la Maison des Jeunes - puisqu'on l'appelait comme cela autrefois -, les animateurs étaient sidérés de ce que je leur disais parce que, pour eux, c'était facile : parce qu'ils avaient eu des enfants, ou qu'ils allaient en avoir, ou qu'ils n'en avaient pas mais que c'était sûr qu'ils en auraient demain, ils croyaient que c'était facile d'être avec des enfants. Eh bien ce n'est pas vrai, ce n'est pas facile, c'est un travail de stentor parce que l'enfant est complet, il est une richesse immense qui arrive là comme un paquet de tonnes de lumière, qui impose sa présence aux autres. Lorsque nous venons vers lui, nous imposons la matière, lui il nous impose l'esprit. De ces 2 mondes arrive le combat singulier parce qu'on veut, comme ils sont petits, qu'ils cèdent à nos volontés. Et c'est là la maison de l'Education, ce que je voudrais qu'elle ne soit jamais, ce que l'Education Nationale a fait : briser un enfant par la volonté, par les outrages, par les punitions, par l'obéissance, c'est-à-dire la volonté. Il faut casser la volonté d'un enfant mais ce qu'ils ne savent pas, on ne casse pas la volonté d'un enfant, on le brise pour la vie.
C'est là ce que j'aimerais que vous travailliez et effectivement, je vous demanderai aussi de prendre rendez-vous, tous ensemble, avec la Maison de la Santé parce que dans ce monde des humains, nous sommes tous considérés comme malades, nous l'avons tous été et nous le sommes encore.
Alors les maladies sont diverses mais la maladie, c'est la souffrance : mal à dire. Il y a beaucoup de choses que nous ne disons pas et c'est pourquoi à IVI, nous avons instauré la possibilité de dire, dire, dire : ce sont les entretiens. On n'aura jamais compris suffisamment la richesse d'un entretien et le Christ le disait lui-même : « Confessez-vous les uns les autres. » Il savait que c'était la seule manière dont l'humain était capable de sortir des méandres de ses tristesses, de ses difficultés, de ses combats matérialistes, simplement parce qu'avec le langage d'un autre, l'écoute, la qualité de l'autre qui l'écoutera sans le juger, c'est l'assurance même que cet homme, cette femme puisse se sortir de ses combats intérieurs. Car les plus grands combats que vous menez ne sont pas les combats avec l'extérieur, c'est-à-dire avec vos familles, comme on pourrait le croire, ni tous ceux qui vous entourent, ni les combats dans le travail, le plus grand ennemi est en vous, c'est vous-même, c'est le moi avec le soi. C'est là où il faut voir l'ennemi. Comment a-t-on pu tricher à ce point pendant tant d'années, en se croyant supérieur ou en croyant tout simplement qu'on avait éliminé l'ennemi ? Or l'ennemi est toujours bien présent, c'est l'ego. Pourtant l'ego est nécessaire à la structure de l'homme mais c'est là où nous devons y voir clair : laissons l'ego prendre sa place mais dominons l'ego par l'Esprit, c'est-à-dire essayons que chacun de nos sentiments s'expriment.
Nous savons bien qu'en science nous ne pouvons pas mesurer la qualité des sentiments, aucune science aujourd'hui, quelle qu'elle soit, ne peut véritablement mesurer ce que veut dire « vibrer » par exemple. Vous vibrez n'est-ce-pas, quand vous allez aux vibrations vous vibrez, mais vous vibrez aussi quand vous avez une émotion, vous vibrez aussi parce que vous avez un chagrin, vous vibrez quand vous avez la joie... Toutes ces vibrations s'appellent « vibrer » mais elles sont différentes les unes des autres et c'est pourquoi Dieu vous a donné cette clé des vibrations. Pourquoi ? Parce que c'est un langage entre le ciel et la terre, c'est le premier langage de l'homme avec Dieu, donc de la Créature avec son Créateur. Tant que nous n'avons pas compris le sens d'une telle importance... vous voyez déjà beaucoup de choses qui se passent au niveau des vibrations. Vous l'avez vu simplement par le temps, tout simplement les nuages, le vent... Vous avez vécu des exemples frappants partout mais il faut comprendre que ça dépasse bien au-delà de ce temps, ça passe au-delà de l'espace-temps. La vibration est une mesure inqualifiable aujourd'hui, elle ne peut pas se mesurer tellement sa puissance est grande.
Comment vivent ces vibrations ? Par la voix humaine. C'est bien la vôtre, n'est-ce-pas, qui s'exprime ? C'est bien parce qu'elle va s'exprimer que vous êtes écoutés. Selon les échos que vous émettez, il y a une réponse immédiate. Ce n'est pas 3 heures après, c'est dans la fraction de seconde même où vous l'avez émise que vous recevez la réponse à votre demande.
Il faut réaliser que nous sommes dans un monde complètement fabuleux qui était utopique, je ne pouvais pas en parler il y a encore quelques années, ou quelques mois, parce que les choses vont très vite. L'homme est arrivé à une phase d'une telle complexité, d'une telle grandeur que nous ne pourrions pas comprendre, et ne pouvions pas comprendre, ce qu'est l'homme. Parce qu'il est évident qu'il est bien marqué : vous êtes des dieux. Le Christ reprend lui-même devant le grand Sanhédrin, devant Pilate, lorsqu'on lui dit : « Mais tu te prends pour le Fils de Dieu, tu dis que tu es le Fils de Dieu... » Il dit : « N'est-il pas écrit dans la Bible : vous êtes tous des dieux ? » Donc il est évident que si nous sommes tous des dieux, nous n'avons plus de problèmes d'éducation, nous sommes des dieux mais qui l'ignorons. Nous vivons comme des esclaves et non pas comme des dieux.